Il m’a suffi d’un matin. Un de ceux où le simple fait de voir la rame bondée m’a donné envie de faire demi-tour. Le cœur serré, les pensées en vrac, et cette boule au ventre devenue trop familière. C’est là que je me suis demandé :
Est-ce normal de vivre autant de stress dans les transports en commun… tous les jours ?
Non. Et surtout, on peut y faire quelque chose.
Dans cet article, je te partage les 7 astuces concrètes qui m’ont littéralement sauvé la tête (et le moral). Ce n’est pas magique, mais c’est puissant. Et surtout, c’est possible, même pour toi. Tu viens ?
1️⃣ Le stress dans les transports en commun, c’était mon quotidien
Chaque matin, je serrais les dents (et la barre du métro)
Tu vois cette sensation de nœud dans le ventre au moment de monter dans le bus ? Ou dans le train bondé ?
C’était mon réveil, chaque jour, pendant des années.
Je prenais les transports à contrecœur, avec cette impression d’être coincé dans un tunnel d’angoisse. Littéralement.
Impossible de respirer pleinement, de penser clairement. Ou même d’écouter de la musique sans que le moindre stimulus sensoriel un bruit trop fort, une odeur, un regard insistant, ne m’agresse de l’intérieur.
Le stress dans les transports en commun, c’était ma routine.
Et clairement, ce n’était pas la plus inspirante.
Une fatigue mentale qui commence dès la rame
J’ai mis du temps à comprendre ce qui m’épuisait vraiment. Ce n’était pas le trajet en soi.
C’était l’intensité mentale que je vivais à chaque déplacement.
Le stress en bus ou en métro, ce n’est pas juste un inconfort passager.
C’est une tension mentale dans les transports collectifs qui s’installe, s’accumule… et finit par saturer le système nerveux.
Je montais déjà fatigué dans le train. Et j’en ressortais vidé.
Pas étonnant que mes collègues me trouvaient irritable à 9h. Et que j’avais besoin de 2 cafés avant d’aligner trois phrases cohérentes.
C’est ce qu’on appelle une charge cognitive constante. Un fond sonore d’alerte intérieur.
Comme si ton cerveau était en mode survie dès que tu franchis la porte du métro.
L’anxiété dans les transports : invisible mais bien réelle
Je ne faisais pas de crise de panique spectaculaire.
Mais j’avais ce truc que beaucoup de personnes m’ont confié plus tard. Une anxiété dans les transports diffuse, tenace, qui te colle à la peau.
Tu te tiens droite, fais semblant d’être absorbée par ton téléphone. Tu gères.
Mais à l’intérieur, ton cœur s’emballe. Dès qu’un inconnu s’approche trop, que le train ralentit sans prévenir, ou qu’une voix trop forte te fait sursauter.
Cette fatigue émotionnelle, je la portais avec moi.
Elle me suivait jusque dans mon lieu de travail. Et même à la maison.
Et le pire ? Je culpabilisais de ne pas “tenir le coup” alors que “tout le monde le fait”.
Mais non. Tout le monde subit. Peu de gens savent comment s’en libérer.
Surcharge mentale : ce que j’ai compris après plusieurs années à subir
Un jour, j’ai craqué.
Pas une explosion. Plutôt une implosion.
Je suis descendu du bus plus tôt, à une station que je ne connaissais pas.
J’ai marché au hasard, juste pour reprendre le contrôle sur mon espace mental.
Et là, assis sur un banc, j’ai eu cette phrase qui m’a traversé l’esprit :
« Ce n’est pas le trajet qui me fait du mal. C’est comment je le vis. »
C’est là que j’ai commencé à faire le lien entre ce mal-être dans les transports et mon état général.
Entre cette pression psychologique dans les transports et les douleurs dans mon dos.
Entre mon évitement inconscient de certains horaires et ma fatigue chronique.
Et pour la première fois, j’ai décidé de ne plus laisser ce stress dicter mes matins.

Boucle d’anticipation négative : comment je sabotais mes propres trajets
Je ne partais plus au boulot, je partais au front.
Dès le réveil, mon cerveau lançait une série de scripts automatiques :
- « Tu vas encore être compressé dans le wagon. »
- « Tu vas devoir supporter le mec qui hurle dans son téléphone. »
- « Tu vas rater ta correspondance, comme d’habitude. »
C’était une boucle d’anticipation négative, parfaitement huilée.
Et comme la PNL me l’a appris plus tard, ce à quoi tu t’attends, tu le renforces.
Mon mental était mon propre générateur de stress.
Ce n’est qu’en découvrant la reprogrammation mentale que j’ai commencé à modifier ces automatismes.
Petit à petit. Avec bienveillance.
Aujourd’hui, je ne suis pas un moine zen dans le RER… mais presque
Je ne vais pas te vendre un miracle.
Il m’arrive encore de soupirer dans le tram ou de froncer les sourcils dans le métro.
Mais je ne subis plus.
J’ai trouvé des outils, des micro-gestes, des ancrages simples qui m’aident à rester connecté à moi. Même dans une rame bondée.
C’est cette évolution que je vais te partager dans la suite de l’article.
Les 7 astuces concrètes qui ont vraiment changé mes trajets. Et accessoirement, ma relation au stress dans les transports en commun.

2️⃣ Mon plan d’action anti-stress dans les transports (7 astuces concrètes)
1. Respirer, vraiment (pas juste survivre au trajet)
Avant, je pensais respirer. En réalité, je retenais mon souffle dès que la rame se remplissait.
C’est bête, mais j’ai redécouvert la respiration consciente dans un podcast. Une phrase m’a marqué :
“Ton souffle est ton ancrage, même au milieu de la foule.”
Depuis, je prends 3 grandes inspirations avant de monter dans un wagon.
Puis je cale ma respiration sur mes pas ou sur les secousses du métro. Ça m’aide à sortir de l’état de vigilance intérieure permanent qui me mettait en alerte dès le matin.
Ça ne supprime pas le stress dans les transports en commun, mais ça m’évite de monter à bord déjà crispé.
2. Me créer une bulle mentale (et sensorielle)
Entre les bruits, les odeurs, les mouvements… mon cerveau saturait. Les stimuli sensoriels étaient une agression continue.
J’ai donc investi dans deux choses :
- un casque anti-bruit Apple à 500.- (oui ça pique mdr mais ça vaut largement le coût).
- Et une playlist de sons doux (sons de forêt, de pluie, ou juste un piano calme).
C’est devenu mon rituel. Une micro-protection, un sas.
Ça m’a permis de réduire la charge cognitive dès les premières minutes du trajet.
Et ça me reconnecte à quelque chose de simple : je peux choisir ce que je laisse entrer en moi.
3. Me parler autrement (PNL, reprogrammation mentale, tout ça)
J’ai longtemps alimenté la boucle d’anticipation négative.
Tous les matins, je me répétais des trucs du genre : “Ça va être long”, “Je vais être en retard”, “J’en peux plus de cette ligne”.
Avec un peu de curiosité (et de fatigue), je me suis penché sur la PNL. Et là, j’ai découvert l’impact de mes mots sur mon état.
Aujourd’hui, avant chaque trajet, je me dis :
“Ce moment est à moi. Je respire. Je suis là. Et ça va passer.”
Ça peut paraître simple, mais cette reprogrammation mentale a changé mon rapport aux transports.
Petit à petit, j’ai créé un ancrage positif rien qu’avec cette phrase. Mon corps la reconnaît. Il relâche.
4. Faire une pause visuelle (et mentale)
Je ne sais pas si tu fais ça aussi, mais moi je fixais mon écran sans vraiment le voir.
Je scrollais pour ne pas penser. Résultat : plus j’essayais de m’échapper, plus je m’épuisais.
Aujourd’hui, je m’offre une pause écran volontaire dans le trajet.
Je regarde par la fenêtre. Je fixe un détail. Et je me reconnecte à l’instant.
C’est devenu une forme de désensibilisation progressive : j’apprends à ne plus fuir le moment, même s’il est inconfortable.
Et devine quoi ? Mon stress dans les transports en commun a baissé en flèche. Parce que je suis de moins en moins en lutte.
Ce conseil est très efficace si tu es une stressée cérébrale (fais le test de stress si tu ne connais pas encore ton type de stress !)
5. Activer un petit rituel de confort
J’ai remarqué que quand je bois une gorgée de thé chaud en montant dans le train, je change d’état automatiquement.
C’est devenu mon ancrage positif du matin.
Parfois, c’est une odeur (huile essentielle de lavande sur mon poignet), un tissu agréable (mon écharpe préférée). Ou une photo douce sur mon fond d’écran.
Ces détails m’aident à éviter l’angoisse dans les transports publics. Parce qu’ils me reconnectent à quelque chose de familier, rassurant, vivant.
6. Observer… sans m’impliquer
Avant, tout me touchait. Une altercation, un regard désagréable, un coup d’épaule.
Mon état de vigilance intérieure était constamment à son max.
Aujourd’hui, j’ai développé une nouvelle posture : l’observation détachée.
Je regarde, mais je ne me laisse plus happer. Je remarque les émotions des autres, mais je ne les absorbe plus.
C’est un apprentissage, bien sûr. Mais il m’a aidé à réduire la pression psychologique dans les transports.
Je ne suis plus en défense constante. Je suis présent, sans être pris dans le courant.
7. Prévoir un petit sas d’atterrissage à l’arrivée
Le plus gros changement ? Ne plus enchaîner direct avec ma journée.
Avant, je descendais du train et j’attaquais ma to-do list comme si de rien n’était. Mais j’étais saturé.
Maintenant, je prends 2 minutes avant de rejoindre le bureau.
Je m’étire, respire. Et m’offre une micro-transition pour digérer ce que mon corps vient de vivre.
Ça me permet de faire baisser la fatigue mentale dans le métro. Et surtout d’arriver avec une vraie présence, pas déjà vidé.

3️⃣ Ce que m’a appris le stress dans les transports en commun (et pourquoi je ne prends plus mes trajets à la légère)
Un mal-être ordinaire… mais pas anodin
J’ai longtemps cru que c’était “normal” d’être mal à l’aise dans le bus.
Que l’angoisse dans les transports publics, c’était le prix à payer pour aller au boulot.
Jusqu’au jour où j’ai eu cette prise de conscience. Ce que je vivais, chaque matin, c’était une forme de fatigue émotionnelle déguisée.
Un stress diffus, constant. Un bruit de fond dans ma tête. Et mon corps… suivait.
Ce stress dans les transports en commun, je l’avais intégré. Comme une habitude.
Mais ce n’était pas anodin. Mon état de vigilance intérieure ne redescendait jamais. Et cette surcharge mentale, je la trimballais dans toute ma journée.
Comprendre ce que mon corps essayait de me dire
J’ai commencé à observer les signaux.
Palpitations. Mâchoires serrées. Ce besoin de m’échapper dès que les portes se fermaient.
Et surtout, cette sensation d’être en tension, sans raison.
C’était mon corps qui disait : “Stop.”
Stop à la pression psychologique dans les transports, à la charge cognitive. Et à ce stress en bus ou en métro qui m’épuisait plus qu’une réunion de trois heures.
Et une fois que j’ai accepté ça, j’ai pu changer.
Mon petit déclic (et ce que j’en ai fait)
Un jour, j’ai oublié mes écouteurs.
Pas de podcast. Pas de musique. Juste moi, le métro, et un livre oublié dans ma poche.
Je me suis forcé à lire. Lentement. Une page, puis deux.
Et sans m’en rendre compte, j’ai glissé dans une autre énergie.
Ce moment volé m’a reconnecté à une chose simple. Je peux transformer ce que je vis, même dans les pires conditions.
Depuis, j’ai installé de nouveaux réflexes. Pas pour fuir, mais pour réinvestir ce temps.
Je fais de mes trajets une parenthèse de recentrage. J’ai intégré une routine mentale douce. Une micro-pratique de respiration consciente.
Et parfois, je n’écoute rien. Je regarde les gens. Je respire. J’existe, sans être agressé.
Mon nouveau rapport aux trajets (et à moi-même)
Aujourd’hui, je ne vais pas te mentir : je n’adore pas les transports.
Mais je ne les redoute plus.
Parce que j’ai compris que le stress dans les transports en commun n’était pas une fatalité. C’était une alerte. Une opportunité, même.
J’ai appris à identifier mes boucles d’anticipation négative, à repérer mes zones d’évitement inconscient, et à choisir mes armes :
Un ancrage positif en PNL ici. Une désensibilisation progressive là. Un peu de bienveillance envers moi, partout.
Et ça change tout.
Ce que je veux te transmettre
Tu n’as pas besoin d’être zen en permanence.
Mais tu peux créer des espaces.
C’est es micro-choix qui réduisent la fatigue mentale dans le métro, qui apaisent ton tension mentale. Et qui font descendre la pression, doucement, au fil des jours.
Si tu ressens de l’anxiété dans les transports, que tu sens cette angoisse dans les transports publics grimper sans savoir pourquoi, je veux que tu saches que tu n’es pas seul.e.
Et surtout : tu peux agir.
Même si c’est un trajet court.
Même si tu es debout.
Et même si la rame est bondée.
Tu peux reprendre un peu de pouvoir.
Un souffle à la fois.

🙋♀️ FAQ – Stress dans les transports en commun : les réponses aux questions qu’on n’ose pas poser
Est-ce normal de ressentir du stress dans les transports en commun ?
Oui, c’est extrêmement courant. Le bruit, la foule, le manque d’espace personnel, et les horaires serrés génèrent une vraie charge mentale. Ce stress est légitime, et il existe des moyens concrets pour le réduire.
Comment faire pour moins stresser en bus ou en métro ?
Commence par des micro-pratiques : respiration consciente, écoute apaisante, reprogrammation mentale, ou encore ancrage positif en PNL. Créer un rituel personnel rendra tes trajets plus supportables (voire agréables).
Pourquoi suis-je épuisé.e après un simple trajet ?
Parce que ton corps reste en état de vigilance intérieure pendant tout le trajet. Ce niveau de stress continu provoque une fatigue émotionnelle réelle, même sur de courtes durées.
Existe-t-il une solution miracle ?
Pas de baguette magique, mais une somme de petits gestes efficaces. L’idée, c’est de désamorcer progressivement la surcharge émotionnelle grâce à des outils adaptés à ton rythme et à ton quotidien.
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🙏 Merci d’avoir pris le temps de me lire.
Avec bienveillance,
Alex Cottier – Créateur de DetoxDuStress 🌿