Quand le froid s’installe et que les journées raccourcissent, le stress en hiver s’invite souvent sans prévenir. Fatigue, irritabilité, perte d’énergie… on met ça sur le compte du climat, mais derrière ces petits signaux se cachent parfois de vrais mécanismes psychologiques et physiologiques.
1️⃣ Pourquoi l’hiver pèse autant sur notre santé mentale
Un climat qui fatigue l’esprit autant que le corps
Chaque année, quand les journées raccourcissent, je sens monter en moi un poids invisible. Ce n’est pas seulement le froid, ni la pluie, ni le ciel gris. C’est ce mélange de facteurs qui crée ce qu’on appelle le stress en hiver.
Contrairement au stress ponctuel, le stress hivernal est insidieux. Il s’installe doucement, au rythme de la lumière qui disparaît plus tôt chaque soir. Et un jour, sans prévenir, on se réveille avec cette impression que tout est deux fois plus difficile qu’en été.
Les racines profondes du stress en hiver
Parmi les grandes causes, le manque de vitamine D et stress est incontournable. Moins de lumière signifie moins de production de vitamine D, et ça se ressent directement sur l’humeur et la motivation.
C’est ce déficit qui contribue souvent au fameux blues de l’hiver. Ou, dans des cas plus intenses, aux troubles affectifs saisonniers (TAS). J’ai connu cette sensation étrange de me lever fatigué, même après une nuit complète. Comme si la saison grise absorbait mon énergie vitale.
Quand l’hiver devient une charge mentale
L’hiver ne se contente pas d’assombrir nos journées, il alourdit aussi notre esprit.
Entre la fatigue, le manque de lumière, les obligations de fin d’année, je ressens toujours une surcharge mentale hivernale. La to-do list semble plus lourde, chaque tâche demande un effort supplémentaire.
C’est ce qu’on appelle la charge cognitive accrue en hiver. Notre cerveau doit gérer les mêmes responsabilités qu’en été, mais avec deux fois moins d’énergie disponible. Résultat ? Tout paraît plus compliqué, plus épuisant.
Anxiété et mal-être liés à la saison
Le stress en hiver se traduit aussi par une forme d’anxiété diffuse.
Pas forcément une grosse crise d’angoisse, mais un fond permanent d’inquiétude. C’est ce qu’on appelle l’anxiété en hiver ou l’anxiété saisonnière. Elle peut aller jusqu’à une véritable dépression saisonnière, marquée par une perte d’intérêt pour ce qui d’habitude nous fait plaisir.
Dans mon cas, j’ai remarqué que même des activités simples, comme sortir voir des amis, deviennent une montagne. C’est le signe typique d’un mal-être en hiver qui ne doit pas être ignoré.

La fatigue informationnelle amplifiée par l’hiver
Comme si cela ne suffisait pas, l’hiver amplifie aussi notre rapport aux écrans. Coincé à l’intérieur, on passe plus de temps devant Netflix, les réseaux sociaux ou les mails.
Résultat : une fatigue informationnelle amplifiée par l’hiver. Le cerveau, déjà ralenti par la saison, doit traiter un flot encore plus important de contenus. Et au lieu de recharger nos batteries, on les vide un peu plus.
Je te mets ici le leien du mon dernier article qui traite de ce sujet : Les 5 pièges de la comparaison sociale qui épuisent ton énergie au quotidien
Conclusion du premier constat
Le stress en hiver n’est pas une simple baisse de moral. C’est un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qui pèsent sur notre santé mentale. Fatigue hivernale, blues de l’hiver, surcharge mentale, anxiété saisonnière… toutes ces pièces s’assemblent pour expliquer pourquoi, chaque année, l’hiver semble plus lourd que toutes les autres saisons.
Et le pire, c’est que beaucoup d’entre nous finissent par le considérer comme “normal”. Pourtant, ce n’est pas une fatalité.
Dans le prochain paragraphe, je vais explorer les signes que ton corps t’envoie quand l’hiver devient trop stressant… et crois-moi, les ignorer, c’est laisser la saison gagner la bataille.

2️⃣ Les signes que ton corps t’envoie quand l’hiver devient trop stressant
1. La fatigue hivernale qui ne passe pas
Le premier signe évident, c’est la fatigue hivernale. Pas la petite fatigue du matin après une mauvaise nuit, mais une lassitude constante.
Tu peux dormir huit heures et te réveiller avec la sensation d’avoir couru un marathon. Cette perte d’énergie hivernale est liée au manque de vitamine D. Mais aussi à la baisse générale de luminosité qui perturbe notre rythme biologique.
Résultat : tu te sens ralenti, lourd, comme si ton corps fonctionnait au ralenti.
J’en ai fait le sujet d’une de mes vidéos youtube, je pense qu’elle peut vraiment t’aider a retrouver une vrai qualité de sommeil, et ça durant toute l’année ! Elle est dispo ici !
2. Anxiété en hiver et blues de la saison
Un autre signe fréquent du stress hivernal, c’est cette anxiété diffuse qui accompagne les journées courtes.
Pas forcément une crise de panique, mais une tension permanente. Une inquiétude sourde qu’on appelle souvent anxiété en hiver ou anxiété saisonnière.
À cela s’ajoute le fameux blues de l’hiver : tout devient un peu plus gris, plus monotone. Ce sentiment peut parfois évoluer en dépression saisonnière ou en troubles affectifs saisonniers (TAS).
Personnellement, je me suis déjà retrouvé à éviter des sorties, juste parce que l’idée de braver le froid et l’obscurité me paraissait insurmontable.
3. La surcharge mentale hivernale et ses effets invisibles
Le stress en hiver ne touche pas que l’humeur, il alourdit aussi l’esprit.
La fameuse surcharge mentale hivernale rend chaque tâche plus difficile.
Répondre à un mail, planifier un repas, faire les courses… Tout semble demander un effort démesuré.
C’est ce qu’on appelle la charge cognitive accrue en hiver. Ton cerveau doit gérer la même quantité de responsabilités qu’en été, mais avec beaucoup moins d’énergie.
Et à force, cette charge invisible devient un vrai poids qui accentue le mal-être en hiver.
4. Insomnie et fatigue informationnelle amplifiées par l’hiver
L’un des paradoxes les plus frustrants du stress en hiver, c’est qu’on peut être épuisé… et pourtant incapable de dormir correctement.
C’est ce qu’on appelle l’insomnie liée au stress en hiver. Tu tournes dans ton lit, tu te réveilles la nuit, et au matin, tu n’as pas récupéré.
À cela s’ajoute la fatigue informationnelle amplifiée par l’hiver. Coincé à l’intérieur, on passe plus de temps devant les écrans, on absorbe plus de contenu. Et notre cerveau, déjà saturé, ne suit plus.
C’est un cercle vicieux : plus tu es fatigué, plus tu scrolles, et plus tu scrolles, plus tu es fatigué.
Conclusion du constat
Le stress en hiver se manifeste de mille façons. Fatigue persistante, blues de l’hiver, anxiété diffuse, surcharge mentale, troubles du sommeil. Ces signes ne doivent pas être pris à la légère.
Tu te reconnais dans ces signes ? Viens découvrir ton profil de stress maintenant !
Dans le prochain paragraphe, je partagerai mes rituels anti-stress pour traverser l’hiver sans sombrer. Des solutions simples, concrètes, testées… et qui m’aident chaque année à ne pas laisser l’hiver gagner la partie.

3️⃣ Mes rituels pour apaiser le stress en hiver et retrouver de l’énergie
1. La lumière comme alliée contre le blues de l’hiver
Chaque année, dès que les journées raccourcissent, je sens le stress en hiver pointer le bout de son nez.
Ce qui m’a le plus aidé, c’est la lumière. La vraie et l’artificielle.
Quand le soleil se fait rare, la dépression saisonnière guette, et avec elle le fameux blues de l’hiver. Alors je fais en sorte d’aller dehors chaque matin, même dix minutes, pour recharger mes batteries.
Et les jours vraiment sombres, j’utilise une lampe de luminothérapie. C’est fou à quel point une simple dose de lumière peut réduire l’anxiété saisonnière et redonner de l’énergie.
2. Bouger pour ne pas sombrer dans la fatigue hivernale
Soyons honnêtes : quand il fait froid et nuit à 17h, l’envie de bouger frôle le zéro absolu.
Pourtant, rien ne combat mieux le stress hivernal qu’un peu d’activité physique.
Je ne parle pas d’un marathon dans la neige, mais d’une marche rapide, d’un cours de yoga. Ou même de danser dans le salon.
Le sport active les endorphines, réduit la surcharge mentale hivernale et aide à mieux dormir.
Depuis que j’ai pris cette habitude, la fatigue hivernale et l’insomnie liée au stress en hiver me frappent beaucoup moins fort.
3. Un cocon pour réduire le mal-être en hiver
Quand l’extérieur est froid et gris, ton intérieur doit être chaleureux et doux.
Je me suis créé un vrai cocon : plaid, bougies, tisanes, musique calme. Ça peut sembler anodin, mais ce rituel de cocooning est devenu une arme redoutable contre le mal-être en hiver.
En te créant un environnement réconfortant, tu réduis la charge cognitive accrue en hiver. Et tu donnes à ton corps le signal qu’il peut souffler.
C’est une façon simple de contrer le stress en hiver sans avoir à bouleverser toute ton organisation.
4. Manger pour l’énergie, pas pour combler le vide
Je ne vais pas mentir : l’hiver, j’ai tendance à me ruer sur le chocolat et les plats lourds. Mais j’ai vite compris que ça amplifiait ma perte d’énergie hivernale et mon stress psychologique.
Aujourd’hui, j’équilibre. Je privilégie les aliments riches en magnésium, en oméga-3 et en vitamine D.
Pourquoi ? Parce que le manque de vitamine D et stress vont souvent de pair.
En prenant soin de mon alimentation, je réduis la fatigue chronique. Et je garde un niveau d’énergie plus stable, même quand le froid s’installe.
5. Méditer pour calmer l’anxiété en hiver
Au cœur du stress hivernal, le mental s’emballe : inquiétudes, pensées en boucle, difficultés à se concentrer.
J’ai trouvé dans la méditation et la respiration consciente une solution simple mais puissante.
Cinq minutes par jour suffisent pour réduire l’anxiété en hiver, calmer les ruminations et retrouver de la clarté.
C’est aussi un moyen de casser le cercle vicieux de la fatigue informationnelle amplifiée par l’hiver.
Ne pas hésiter à demander de l’aide
Le stress en hiver peut être léger, mais il peut aussi devenir écrasant. Si le mal-être en hiver se transforme en vraie souffrance, si l’anxiété saisonnière devient trop lourde, il ne faut pas hésiter à consulter.
Un professionnel peut aider à identifier les troubles affectifs saisonniers (TAS). Proposer des solutions adaptées, et surtout rappeler qu’on n’est pas seul face à ce combat.

Conclusion : apprivoiser le stress en hiver plutôt que le subir
Aujourd’hui, je ne considère plus le stress en hiver comme une fatalité. J’ai appris à le reconnaître, à l’apprivoiser et à mettre en place des rituels simples mais puissants.
Un peu de lumière, du mouvement, un cocon réconfortant, une alimentation adaptée et des moments de pleine conscience. Voilà ma recette pour traverser l’hiver sans sombrer dans la dépression saisonnière.
La vérité, c’est que l’hiver peut devenir une période de repos, de recentrage, presque de renaissance. Mais seulement si on accepte d’écouter les signaux du corps et de poser des gestes concrets pour prendre soin de soi.
🙏 Merci d’avoir pris le temps de me lire.
Avec bienveillance,
Alex Cottier – Créateur de DetoxDuStress 🌿
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[…] Les stress et odeurs sont indissociables. Nous vivons tous entourés de parfums qui influencent notre état émotionnel. La clé, c’est d’en avoir conscience et de reprendre le contrôle. Pour moi, ce travail a commencé avec quelques huiles essentielles. Aujourd’hui, il m’accompagne partout.Si tu veux aller plus loin dans ta démarche, je t’invite à explorer mon dernier article sur l’ Hiver et santé mentale : comment combattre le stress quand les journées raccourcissent. […]