1. Comment méditer en lisant sans finir par relire la même phrase 10 fois ?
Je vais être franche : comment méditer en lisant, ça ne m’est pas venu naturellement. Au début, j’étais plutôt du genre à lire trois pages, puis me rendre compte que je n’avais rien retenu… Rien. Le cerveau déjà en train de penser à la liste des courses, au mail que je n’ai pas envoyé, ou au bruit de fond du voisin qui découpe ses légumes comme s’il jouait au sabre laser. Bref, pas vraiment l’état de pleine conscience en lisant qu’on imagine dans les magazines bien-être.
Mais un jour, un peu par hasard, j’ai posé mon téléphone avant d’ouvrir un roman, j’ai inspiré profondément, et j’ai décidé de ne faire qu’une seule chose : lire, et ressentir chaque mot. C’est là que j’ai découvert ce que voulait vraiment dire méditation et lecture.
Lecture ou méditation ? Et pourquoi pas les deux.
On oppose souvent ces deux activités. On imagine la méditation comme une position du lotus, les yeux fermés, les pensées qui s’éteignent. Et la lecture, comme un flot constant d’informations qui stimule notre esprit. Deux mondes séparés, non ? Faux.
Comment méditer en lisant, c’est comprendre qu’on peut atteindre un état d’apaisement tout en restant concentrée sur des mots. En d’autres termes, pratiquer une lecture méditative, ce n’est pas lire pour ingurgiter, mais lire pour ressentir. C’est ralentir le rythme, savourer chaque phrase, respirer entre les paragraphes, et laisser les idées se déposer, comme la brume du matin entre les arbres.
J’ai commencé par tester ce que j’appelle aujourd’hui ma « pause lecture pleine conscience« . Quinze minutes, un livre, aucun bruit, une respiration lente, et une promesse : ne penser à rien d’autre que ce que je lis. Et tu sais quoi ? Ça a changé ma façon de lire. Et ma façon de vivre aussi.
Ma première lecture méditative : un fiasco inspirant
La première fois que j’ai vraiment essayé, je me suis installée avec un recueil de poésie. Ça semblait parfait : peu de texte, beaucoup d’espace pour réfléchir. J’ai mis une playlist douce en fond, me suis calée dans mon fauteuil préféré… et après trois poèmes, j’étais partie dans mes pensées. Retour à la case départ.
Mais cette fois, au lieu de me juger, j’ai accepté que la concentration durant la lecture demande de l’entraînement. Comme la méditation, finalement. Je me suis recentrée, j’ai respiré profondément, et j’ai lu un seul vers à la fois, en laissant les mots résonner. C’est à ce moment que j’ai commencé à comprendre comment méditer en lisant.
Pleine conscience en lisant : un muscle à entraîner
Oui, lire en pleine conscience est possible. Et non, ce n’est pas réservé aux gourous du bien-être. Il faut juste ajuster ses attentes. Ce n’est pas la quantité de pages lues qui compte, mais la qualité de l’attention.
Pour moi, l’important était d’entrer dans un état de relaxation pendant la lecture. Et ça ne veut pas dire s’endormir ! C’est plutôt un apaisement actif, une bulle de silence intérieure où les mots prennent vie sans stress ni distraction.
Je me suis rendue compte que certains types de livres se prêtaient mieux à ce type de pratique. Les essais philosophiques, les récits introspectifs, ou même les romans poétiques m’aidaient à ralentir naturellement. Quand je lis un polar, mon cerveau court après l’intrigue, et là, la méditation s’évapore. Tout est une question d’intention.
Mon rituel pour entrer dans la lecture méditative
Voici ce que je fais aujourd’hui, quand je veux vraiment pratiquer la méditation et lecture :
- J’éteins mon téléphone. Oui, complètement. Mode avion, loin du regard.
- Je choisis un moment calme, souvent tôt le matin ou en fin de journée.
- Je respire profondément, trois fois, avant d’ouvrir mon livre.
- Je lis lentement, en m’autorisant des pauses. Pas pour vérifier mes mails. Juste pour laisser les mots infuser.
- Je reste à l’écoute de mon corps. Si je sens la tension revenir, je repose le livre, je respire, puis je reprends.
Méditer en lisant, ce n’est pas tricher
Parfois, on me dit : « Mais si tu lis, tu n’es pas vraiment en train de méditer ! » Eh bien si. La lecture méditative, c’est une autre voie vers la présence. Une alternative douce pour celles et ceux qui ont du mal à rester assis sans rien faire pendant dix minutes. Moi, c’est la lecture qui m’a réconciliée avec la méditation.
Et depuis que j’ai compris comment méditer en lisant, je n’aborde plus mes bouquins de la même manière. Ils sont devenus des outils de centrage. Des portails vers l’intérieur. Des refuges sensoriels.
À suivre dans le prochain paragraphe : ma routine zen pour cultiver cette pratique chaque jour. Et croyez-moi, ça ne prend pas plus de temps qu’un scroll sur Instagram.
Alors, allons-y !
2. Ma routine zen : concentration, respiration, et un bon bouquin
On me demande souvent si j’ai une méthode particulière. Une sorte de mode d’emploi pour savoir comment méditer en lisant sans partir dans tous les sens. Spoiler : oui, j’en ai une. Mais elle n’a rien de compliqué. C’est une routine que j’ai peaufinée au fil du temps, en écoutant mon corps, en observant mes pensées et en accueillant les ratés avec un peu d’humour.
Parce que soyons honnêtes, la première fois que j’ai tenté cette fameuse méditation et lecture, j’étais pleine de bonnes intentions. J’avais un plaid moelleux, une tisane au gingembre et un roman de développement personnel ultra inspirant. Résultat ? Je me suis endormie au bout de dix pages. Ce jour-là, j’ai compris une chose essentielle : la relaxation pendant la lecture, c’est bien. Mais la somnolence, c’est un poil contre-productif.
Le bon moment, le bon endroit, le bon état d’esprit
Pour moi, tout commence avant même d’ouvrir un livre. Méditer en lisant, c’est d’abord une question de disposition intérieure. Si je suis stressée, pressée ou affamée, inutile d’essayer. Je vais survoler les lignes comme un drone en mode automatique. Alors je choisis des moments précis : tôt le matin, quand la maison dort encore, ou en fin de journée, juste avant le dîner.
Mon espace de lecture est aussi sacré. Pas besoin d’un temple zen. Juste un coin calme, une lumière douce, un coussin confortable. Je m’y installe toujours de la même manière. Ce petit rituel crée une forme d’ancrage. Mon corps comprend qu’on passe en mode lecture méditative.
Une respiration, une page
Avant de lire, je prends trois grandes inspirations. Pas de la respiration pour faire joli, non. Une vraie, qui descend dans le ventre. Je laisse le souffle s’installer comme un métronome. Puis j’ouvre le livre.
Et là, je lis lentement. Chaque phrase devient une invitation à ralentir. Je ne saute plus les descriptions, je les savoure. Je ne cours plus après le prochain rebondissement, je m’imprègne de l’instant. C’est ça, pour moi, la pleine conscience en lisant.
Je m’accorde même des pauses entre les paragraphes. Une respiration. Un moment pour ressentir l’effet des mots. Pour laisser le sens se déposer. Ce n’est pas de la paresse, c’est de l’écoute.
Focus total : dire adieu aux distractions
La clé de comment méditer en lisant, c’est la concentration durant la lecture. Et là, soyons claires, notre époque ne nous aide pas. Les notifications, les appels, les pensées parasites… tout est fait pour nous éloigner du moment présent.
Alors j’ai instauré des règles. Téléphone en mode avion. Aucune application ouverte sur mon ordi. Pas de musique (ou juste un fond instrumental très doux). Et surtout, je me donne une intention claire avant chaque séance de lecture : « Je suis ici, avec ce livre. Rien d’autre n’existe. »
C’est presque magique. Dès que je prononce cette phrase intérieurement, mon esprit se calme. Il sait que c’est le moment de se poser. Et petit à petit, cette relaxation pendant la lecture devient naturelle.
Si tu souhaites que je t’aide à atteindre un niveau de concentration similaire au mien, j’ai écrit un article spécialement consacré au minimalisme mental (oui, ça existe). Il est très riche, je te le partage ici.
Ce que j’ai découvert en pratiquant chaque jour
Depuis que j’ai mis en place cette routine, quelque chose a changé. Je ne lis plus pour finir un livre. Je lis pour être avec un livre. C’est très différent. C’est comme si chaque page devenait un espace de méditation silencieuse, une respiration de l’âme.
Et paradoxalement, je retiens mieux ce que je lis. Parce que je suis vraiment là. Présente. Investie. J’ai retrouvé le goût des lectures lentes, des phrases qui résonnent longtemps après avoir fermé le livre. J’ai découvert que comment méditer en lisant n’est pas seulement une pratique spirituelle. C’est une manière de se reconnecter à soi-même, page après page.
Et tu veux savoir le plus beau ? Plus je pratique, plus ce calme intérieur déborde dans ma vie quotidienne. Je suis plus patiente. Moins réactive. Plus ancrée. Tout ça grâce à une routine toute simple : un livre, une respiration, et moi.
À suivre dans le prochain paragraphe : les pièges à éviter et mes pires bourdes de lectrice « trop zen pour être vraie ». Parce que oui, la route vers la lecture méditative est semée de petits faux pas… mais toujours instructifs.
3. Lecture méditative : les 5 erreurs que j’ai faites (et que vous allez éviter)
Si tu veux vraiment apprendre comment méditer en lisant, laisse-moi te faire gagner un temps fou : évite mes erreurs. Car oui, entre les belles intentions et la réalité du quotidien, j’en ai fait quelques-unes. Certaines drôles, d’autres frustrantes, mais toutes m’ont permis de comprendre ce que méditation et lecture signifient vraiment quand on s’y engage pleinement.
Et puisque je suis généreuse (et un peu moqueuse envers moi-même), voici les 5 pièges classiques que j’ai rencontrés, avec en prime, mes solutions imparfaites mais efficaces.
Erreur n°1 : Croire qu’on doit être zen avant de commencer
Spoiler : ça n’arrive jamais. J’attendais d’être parfaitement détendue, bougie allumée, silence total, esprit paisible… Résultat ? Je reportais sans cesse. Ce que j’ai appris, c’est qu’on n’attend pas le calme, on le crée en lisant.
La solution ? Commencer, même tendue. Ouvrir le livre. Respirer. S’ancrer. Et laisser la magie de la lecture méditative faire le travail. Parce qu’en réalité, c’est souvent en lisant qu’on atteint la relaxation pendant la lecture, pas avant.
Erreur n°2 : Lire trop vite (et tout oublier)
Je voulais absolument avancer, cocher des pages, finir des chapitres. Résultat ? J’étais à des kilomètres de la pleine conscience en lisant. Je lisais, mais je n’étais pas là. Je courais après la fin sans profiter du chemin.
Depuis, j’ai appris à ralentir. À lire avec intention. À savourer une phrase comme un carré de chocolat noir. Le secret de comment méditer en lisant, c’est aussi ça : moins lire, mais mieux lire.
Erreur n°3 : Multitâche en douce
Tu connais sûrement ce moment où tu lis, tout en écoutant un podcast, en surveillant tes mails, et en pensant à ce que tu vas manger ce soir. Moi, je l’ai vécu souvent. Et non, ça ne marche pas.
La concentration durant la lecture est une discipline. Elle se mérite. Et elle commence par l’élimination des distractions. J’ai donc appris à créer des bulles de lecture, courtes mais sacrées. Là où plus rien n’existe à part moi, ma respiration, et le livre.
Erreur n°4 : Choisir les mauvais livres
Je croyais qu’il suffisait de lire n’importe quoi pour méditer. Faux. Certains livres appellent la réflexion lente, d’autres la vitesse. Lire un thriller haletant pour entrer dans un état méditatif ? Mission impossible. Je finissais tendue, haletante, loin de toute forme de sérénité.
Aujourd’hui, je choisis des lectures adaptées. Des textes poétiques, des romans introspectifs, des essais lents. Ce sont eux qui me guident dans la méditation et lecture, en douceur, naturellement.
Erreur n°5 : Me juger constamment
La pire erreur ? Me dire que je n’étais pas assez « bonne » en lecture méditative. Que je pensais trop. Je n’étais pas assez concentrée. Que je n’arriverais jamais à comprendre comment méditer en lisant « correctement ».
Mais voilà : il n’y a pas de manière parfaite. Il y a juste la tienne. Ta respiration. Ton rythme. Tes jours avec et tes jours sans. Et plus tu t’autorises à lâcher prise, plus la relaxation pendant la lecture s’installe. Doucement. Sûrement.
Ce que j’ai retenu de ces erreurs
Ce que ces bourdes m’ont appris, c’est que méditer en lisant n’est pas une performance. C’est une pratique vivante, organique, mouvante. Parfois fluide, parfois chaotique. Mais toujours enrichissante.
C’est un espace où je me retrouve, un mot à la fois. Un moment où je respire entre les lignes. Où je ne cherche rien, si ce n’est à être là. Présente. Curieuse. Ouverte.
Et c’est en faisant ces erreurs que j’ai compris ce que signifie vraiment comment méditer en lisant : c’est apprendre à lire avec le cœur, à se poser dans le silence, à écouter ce que les mots éveillent en nous.
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